mardi 16 octobre 2012

La France se (nous) fait plaisir



L'équipe de France a arraché le 1-1 à la dernière seconde en Espagne, qui restait sur 24 succès en qualifs.

Ca faisait tellement longtemps qu'on attendait un match pareil, qu'au final on ne l'attendait même plus. Ou du moins on ne savait plus ce que c'était de se faire plaisir devant sa télé en regardant l'équipe de France.

Didier Deschamps : L’Architecte

Il a été l'homme (et le capitaine) des plus belles victoires de l'équipe de France. Il a été aussi celui qui a ramené des titres à un Olympique de Marseille, qui n'avait plus rien gagné depuis son départ en tant que capitaine. Et pour finir c'est l'un des rares entraineurs à avoir emmener une équipe Française en finale de la ligue des champions. Il ne fait aucun doute que si nous n'avions pas vu un tel match officiel de la France depuis 2006, il y est pour quelque chose.

Blaise Matuidi : Enfin !

Blaise Matuidi à pour moi été le meilleur joueur de l'équipe de France face à l'Espagne par sa capacité à harceler l'adversaire, permettant ainsi aux Français de se projeter vers l'avant. Le Parisien est avec Cabaye un des éléments prépondérant du nouveau système orienté "box to box" mis en place par D. Deschamps, et franchement pour l'instant c'est globalement une réussite.

Les médias espagnols en cause ?

Est ce que l'Espagne fantomatique que l'on a pu voir en seconde mi-temps, n'est pas le fruit de l'emballement des quotidiens espagnols avant ce match, eux qui  annoncaient une victoire de l'Espagne par K.O. La Roja ne s'est elle pas vu trop belle après ce premier but ? 

De la même manière, est ce que le déchaînement des médias espagnols (et français) n'a pas provoqué une révolte des bleus comme en 2006 ? Match ou notre Zidane national avait déclaré que ce qu'il avait lu dans Marca lui avait donné la rage, avec la suite que l'on connait...

Un nouveau départ ?

Nous avons certainement profité d'une baisse de régime des espagnols, mais dans l'envie, la motivation, l'état d'esprit, cette seconde MT pourrait bien faire figure de référence et qui sait créer un déclic ? Tactiquement on peut également envisager un nouveau départ, D. Deschamps a aborder le match comme il fallait, à l'inverse d'un Laurent Blanc beaucoup trop frileux.

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